A dix jours du quarante-deuxième anniversaire (ça ne nous rajeunit pas, tout ça !) de la sortie du plus grand album de l'histoire du rock, Abbey Road, des Beatles (9 août 1969), laisse-moi te conter la fabuleuse histoire de... Paul Cole!
Mais qui est Paul Cole ? Et surtout : quel rapport avec les Beatles et leur fantastique Abbey Road ? Peut-être n'as-tu jamais véritablement fait attention à la fameuse pochette du vinyl ? Les quatre Anglais déambulant en file indienne sur le passage clouté de la célèbre avenue londonienne. Tu connais par contre sans doute la rumeur qui à l'époque faisait état de la mort de McCartney dans un accident de la route en 1966, le génial bassiste qui aurait ensuite été remplacé par un sosie! Grotesque, peut-être, mais beaucoup de personnes y ont cru. Toujours est-il que la pochette d'Abbey Road montrant McCartney pied nu précédé de Starr en noir et Lennon en blanc, puis suivi de Harrison en jean's, a alimenté la rumeur qui trouvait là quantité de signaux lui donnant, selon elle, raison. Tout cela concerne en fait une question de rites funéraires, je passe ici les détails. La plaque d'immatriculation de la voiture blanche en était un autre, de prétendu signal : LMW 28 IF : Living McCartney Would be 28 If ... "McCartney vivant aurait eu 28 ans si ..." : pure coïncidence! Mais tout cela, tu le sais déjà ...
Par contre, tu ne connais toujours pas Paul Cole ... Non, Paul Cole n'est ni le propriétaire de la bagnole concernée, ni le type ayant lancé la rumeur ... En fait, regarde un peu de l'autre côté de la route ...
Paul Cole était un touriste américain de passage dans le Nord de Londres afin de contenter la passion pour les musées de son épouse. Mais bon. Au bout d'un moment, en ayant tout doucement sa claque des musées londoniens, ne voilà-t-il pas que ce bon vieux Paul décide d'aller flâner dans les rues pendant que sa belle parcours les allées de son ènième musée. Paul Cole s'engage alors sur la première avenue lui faisant face : Abbey Road. Il s'arrête rapidement auprès d'une voiture dans laquelle il voit un policier. D'un naturel curieux, notre bonhomme engage la conversation, sur des sujets qui, il faut bien le reconnaître, ne sont pas très intéressant : passons ... Durant la conversation, soudain, un homme se pointe de nulle part au carrefour situé à deux pas de Paul, installe un escabeau au beau milieu de la route, monte dessus, puis prend en photo 4 gusses qui traversent la chaussée sur le passage clouté. La scène se répète une fois, deux fois, puis trois... Cela prend dix minutes avant que les protagonistes de ce drôle de cirque ne repartent d'où ils étaient venus ...
Paul Cole ne le sait pas encore, mais il est devenu grâce à cela le "cinquième homme" d'Abbey Road! Car si tu regardes de plus près la pochette du disque, tu pourras en effet voir Paul se tenir debout à côté d'une voiture noire, parquée de l'autre côté de la route, et contemplant la scène des quatre zigotos traversant la désormais célèbre avenue ...
Et voilà! A présent, tu sais qui est Paul Cole. Mais de rien! Ah oui : Paul est mort. Il y a trois ans déjà. Mais son souvenir perdurera à jamais, grâce à l'excellentissime album qui l'aura pérennisé...
Si l'histoire du making of d'Abbey Road te passionne, tu pourras trouver plein de jolies photos ici. Et sur ce lien, tu peux écouter et acheter la version CD de l'abum.
vendredi 29 juillet 2011
jeudi 28 juillet 2011
Jeroen: my kind of man!
Quand j'étais petit, mon papa me fit partager une observation : ce qui rend les longs métrages de Disney si populaires, c'est la qualité des personnages dits "secondaires". Ben quand t'as ça en mémoire et que tu assistes comme moi huit fois à un concert de DAAN en quelques mois, tu comprends pourquoi t'aimes ça et que t'en redemandes!
Car derrière Daan (Stuyven) himself, qui s'apparente à une sorte de croisement belgo-belge entre Johnny Cash et Mick Jagger, ses musicos crèvent l'écran eux aussi. Il y a tout d'abord Steven (Janssens), le guitarite sorti tout droit d'un film de Tarantino, et le brave Otti (Van der Werf), force-tranquille d'apparât made in Holland. Il y a bien sûr Isolde (Lasoen), qui réalise avec ses deux mains ce que d'autres sont incapables de faire en groupe de 3 ou 4! Même Jo (Hermans), niché en fond de scène, emballe l'affaire et pas seulement lors de ses solos de cuivres. Et puis enfin, il y a Jeroen. Jeroen Swinnen, mesdames et messieurs, le John Travolta des Flandres. Le beat de "Housewife", c'est lui! Pantalon pattes d'eph sous le synthé, chemise grande ouverte, Jeroen distille la sauce avec précision et sueur sur le front. Actif dans et pour de nombreuses formations (Novastar, Vive la Fête ...), il apporte au line-up de Daan le petit grain de folie que l'on aime tant. Dank U wel Jeroen!
Enfin bref, Daan est génial, et il est encore meilleur quand il est entouré de sa bande de joyeux drilles...
Toutes les infos que tu cherches sur DAAN se trouvent ici. Dates, extraits de tous ses titres (!!), photos, vidéos et plus encore. Tu peux aussi prendre ton pied sur "Housewife" et matter Jeroen qui met le feu au Marktrock! Tu peux aussi bouger là-dessus ainsi que sur cette reprise. Et si tu souhaites mieux comprendre le titre de cet article, viens écouter ceci!
Car derrière Daan (Stuyven) himself, qui s'apparente à une sorte de croisement belgo-belge entre Johnny Cash et Mick Jagger, ses musicos crèvent l'écran eux aussi. Il y a tout d'abord Steven (Janssens), le guitarite sorti tout droit d'un film de Tarantino, et le brave Otti (Van der Werf), force-tranquille d'apparât made in Holland. Il y a bien sûr Isolde (Lasoen), qui réalise avec ses deux mains ce que d'autres sont incapables de faire en groupe de 3 ou 4! Même Jo (Hermans), niché en fond de scène, emballe l'affaire et pas seulement lors de ses solos de cuivres. Et puis enfin, il y a Jeroen. Jeroen Swinnen, mesdames et messieurs, le John Travolta des Flandres. Le beat de "Housewife", c'est lui! Pantalon pattes d'eph sous le synthé, chemise grande ouverte, Jeroen distille la sauce avec précision et sueur sur le front. Actif dans et pour de nombreuses formations (Novastar, Vive la Fête ...), il apporte au line-up de Daan le petit grain de folie que l'on aime tant. Dank U wel Jeroen!
Enfin bref, Daan est génial, et il est encore meilleur quand il est entouré de sa bande de joyeux drilles...
Toutes les infos que tu cherches sur DAAN se trouvent ici. Dates, extraits de tous ses titres (!!), photos, vidéos et plus encore. Tu peux aussi prendre ton pied sur "Housewife" et matter Jeroen qui met le feu au Marktrock! Tu peux aussi bouger là-dessus ainsi que sur cette reprise. Et si tu souhaites mieux comprendre le titre de cet article, viens écouter ceci!
Otti, Jo, Isolde, Daan, Steven, Jeroen (Photo Linda Claeys, 2011) |
mercredi 27 juillet 2011
Boris met le feu aux poudres
Durant cette période de festivals en tout genre et autres festivités, nombreuses sont les claques que l'on reçoit tantôt devant la grande scène, tantôt en plus grande intimité. Mais s'il ne devait y en avoir qu'une qui vaille la peine de véritablement en parler, il s'agirait sans aucun doute de celle que m'a donnée le Breton fan de musique des Balkans, le dj Boris Viande.
Pas besoin de déserter (Haha!) nos belles campagnes grises et pluvieuses pour s'envoyer en l'air sur les rythmes effrénés de ce qu'on appelle aujourd'hui les "Balkan Beats". Car Boris Viande, c'est l'orchestre de Goran Bregovic, la Fanfare Ciocãrlia et les musiciens de Gogol Bordello à lui seul! Avec sa trompette et son petit clavier à piles, Boris met le feu aux platines et enflamme le public comme personne lorsqu'il s'attaque au folklore de la poudrière de l'Europe. Et quand il t'invite dans sa piscine, c'est des deux pieds que tu acceptes et sautes dans son univers boombastic gypsy punk déjanté!
Tu peux bien sûr visiter le MySpace de Boris, voire même lui demander d'être ton ami. Et si t'en veux encore, y'en a ici. A lire aussi, l'intéressant article-rencontre de Catherine Venaille (CaféBabel.com). Et puis, Boris, il tourne autant que ses disques : check son agenda! Peut-être passe-t-il près de chez toi ...
Pas besoin de déserter (Haha!) nos belles campagnes grises et pluvieuses pour s'envoyer en l'air sur les rythmes effrénés de ce qu'on appelle aujourd'hui les "Balkan Beats". Car Boris Viande, c'est l'orchestre de Goran Bregovic, la Fanfare Ciocãrlia et les musiciens de Gogol Bordello à lui seul! Avec sa trompette et son petit clavier à piles, Boris met le feu aux platines et enflamme le public comme personne lorsqu'il s'attaque au folklore de la poudrière de l'Europe. Et quand il t'invite dans sa piscine, c'est des deux pieds que tu acceptes et sautes dans son univers boombastic gypsy punk déjanté!
Tu peux bien sûr visiter le MySpace de Boris, voire même lui demander d'être ton ami. Et si t'en veux encore, y'en a ici. A lire aussi, l'intéressant article-rencontre de Catherine Venaille (CaféBabel.com). Et puis, Boris, il tourne autant que ses disques : check son agenda! Peut-être passe-t-il près de chez toi ...
mardi 26 juillet 2011
Tu n'es plus mon Amy
Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Non, mais franchement ! Bon, déjà, ouvrir ce blog sur la plus toxique des rockstars actuelles, ça le fait, j'vous jure ! Mais bon. Faut bien commencer par quelque chose ! Et si l'idée de m'exposer (si, si !) sur la toile a germé depuis quelques temps, les aléas du calendrier font que je ne pouvais pas passer outre cette nouvelle. Pas que je sois fan, non. Car au-delà de Rehab et Back To Black, je ne me suis jamais plongé dans l'univers barge d'Amy.
Maintenant, je dois nuancer l'idée qui pourrait transparaître que cette nouvelle ne me fait ni chaud ni froid. Pour deux raisons. D'abord parce que la déjantée faisait partie du cercle de plus en plus fermé de personnalités rock and roll du 21ème siècle qu'elle partageait quasi exclusivement avec le dandy Doherty, ensuite parce que l'âge de sa disparition réactive les bonnes vieilles légendes de l'âge fatifidique des 27. Ben ouais ! Après Jim (Morrison), Janis (Joplin), Brian (Jones), Jimi (Hendrix), Alan (Wilson) et dans une moindre mesure Kurt (Cobain) et d'autres, voici qu'Amy s'ajoute à la liste des rockeux tragiquement disparus à l'âge de 27 ans. Et rien que pour ces deux raisons, il fallait en parler.
Donc Amy Winehouse n'est plus. Pleurez si vous le voulez, réécoutez ses albums si vous le pouvez. Mais tous autant que vous êtes, ayez pour elle une petite pensée. R.I.P. Amy.
Maintenant, je dois nuancer l'idée qui pourrait transparaître que cette nouvelle ne me fait ni chaud ni froid. Pour deux raisons. D'abord parce que la déjantée faisait partie du cercle de plus en plus fermé de personnalités rock and roll du 21ème siècle qu'elle partageait quasi exclusivement avec le dandy Doherty, ensuite parce que l'âge de sa disparition réactive les bonnes vieilles légendes de l'âge fatifidique des 27. Ben ouais ! Après Jim (Morrison), Janis (Joplin), Brian (Jones), Jimi (Hendrix), Alan (Wilson) et dans une moindre mesure Kurt (Cobain) et d'autres, voici qu'Amy s'ajoute à la liste des rockeux tragiquement disparus à l'âge de 27 ans. Et rien que pour ces deux raisons, il fallait en parler.
Donc Amy Winehouse n'est plus. Pleurez si vous le voulez, réécoutez ses albums si vous le pouvez. Mais tous autant que vous êtes, ayez pour elle une petite pensée. R.I.P. Amy.
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